Ce matin au réveil, il y avait un taxi dans ma chambre. Je vous jure que c’est vrai. Enfin, c’est comme ça que commence PPKP.
Pour être tout à fait honnête, il n’y avait que la moitié du taxi (l’autre moitié était coincée dans le toit, le proprio va être ravi). Alors vous allez me dire : « Mais qu’est-ce qu’un taxi peut bien faire dans son plafond ? » Deux secondes, j’y viens. Un peu de patience.
Donc, à peine réveillé, j’entends des coups de feu dehors. Super. Encore un sorcier miteux ou un monstre maudit qui vient foutre en l’air mon samedi. Bon, j’ouvre les rideaux et en l’occurrence, il s’agissait d’un homme-cochon géant. OK, pas tout à fait la même chose, mais le résultat est le même.
Alors pour faire simple, la ville est envahie par des monstres. Et ça fait plutôt désordre. Comme je suis en retard à mon cours de yoga, je me précipite par la fenêtre en filant un coup de pied sauté à un gros rat mutant qui traînait là. Je ramasse les pièces qui tombent (les monstres font toujours tomber des pièces quand ils meurent, classique) et je continue mon chemin.
Et là, je réalise que tout est détruit. Mais quand je dis tout, je veux dire toute la ville. Il n’y a plus un bâtiment en place à des kilomètres à la ronde. Mais attendez, là ça devient vraiment dingue : un charpentier débarque de nulle part et me propose de réparer ma maison ! Mais vas-y mon gars ! Je t’en prie. Voici quelques pièces tombées d’un rat en dédommagement, merci bonsoir ! Et pendant qu’il répare ma baraque, j’en profite pour extraire le taxi du plafond.
Et là, (de plus en plus débile), le chauffeur était encore dedans ! Il est super content d’être délivré, et m’offre des trajets gratuits à vie ! Boum, prends ça Uber ! Donc on file sillonner la ville dans le taxi, prêts à nettoyer les rues et à tataner les monstres. Au premier arrêt, on tombe nez-à-nez avec un homme-lézard géant, prêt à en découdre. Paf ! Je lui en colle une. Il ne l’aura pas volée celle-là, et ce n’est qu’un début.
Alors, je vais où maintenant ? Ça dépend de vous. J’ai besoin de votre aide. PPKP n’est pas seulement mon nom, Punch ! Punch ! Kick ! Punch ! c’est avant tout mon mode de vie.