LE JEU DU JOUR

Explorer. Mourir. Recommencer.

Dead Cells, un jeu grisant débordant d’action.

Dead Cells

Kill. Die. Learn. Repeat.

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Dead Cells est tout aussi satisfaisant sur le fond que sur la forme. Ce jeu associe une action fluide et esthétique à des difficultés grisantes, et c’est un véritable plaisir à rejouer.

Le titre fait référence à votre personnage : un parasite gluant qui commence le jeu en rampant vers le cadavre d’un guerrier tombé au combat, pour le ramener ensuite à la vie.

Et quelle vie ! Vous n’êtes peut-être qu’une masse visqueuse verte et informe, mais le combattant qui vous héberge est des plus agréables à diriger, grâce à des commandes magnifiquement réactives.

Avec ses commandes fluides et ses animations sublimes, naviguer dans cet univers glauque est un vrai plaisir.

Sur la gauche de l’écran, une manette virtuelle gère les mouvements. Sur la droite, différents boutons vous permettent d’esquiver des flèches, de vous faufiler dans des espaces étroits, de faire des sauts (et des doubles sauts), de lancer des grenades, d’activer des pièges et d’utiliser votre arme principale ou secondaire.

Ces boutons sont petits mais bien espacés pour éviter tout risque de toucher le mauvais par erreur, mais vous avez la possibilité de modifier leur positionnement et leur taille en fonction de vos préférences personnelles.

Il y a également un tout nouveau mode d’attaque automatique, qui brandit votre arme de mêlée pour vous dès qu’un ennemi s’approche de trop près. C’est un excellent moyen de vous habituer au rythme de combat effréné du jeu.

Vous trouverez un butin généreux et varié à proximité des ennemis et autres dangers, au fil de vos explorations des labyrinthes meurtriers et complexes. Les armes viennent en trois variétés distinguées par une couleur spécifique et s’accompagnent de parchemins qui accentuent les dommages infligés tout en augmentant votre santé.

Plus vous explorerez, plus vous trouverez d’armes, mais vous tomberez aussi sur des mauvaises têtes comme ce type-là.

Vous aurez parfois l’embarras du choix, alors n’hésitez pas à essayer les nouvelles armes pour découvrir des techniques et combinaisons inédites, allant des grenades glacées aux flèches tridirectionnelles, en passant par le lancer de couteaux sur des boucliers capables de bloquer et de parer les attaques.

Avec Dead Cells, il faut être sur le qui-vive en permanence. Le jeu crée ses niveaux par génération procédurale, ce qui signifie qu’ils sont différents à chaque fois. Et ça concerne aussi les ennemis, alors pas question de s’endormir sur ses lauriers. Des adversaires d’élite apparaîtront inopinément parmi les simples soldats : ils se déplacent plus vite et frappent plus fort, vous obligeant ainsi à rester sur la défensive.

Vous mourrez et devrez recommencer depuis le début, c’est inévitable. Mais c’est possible de garder une longueur d’avance pour vos tentatives futures. Dans l’entre-deux mondes, vous pouvez échanger les cellules obtenues contre des objets spéciaux : par exemple, vos flacons de guérison peuvent être améliorés afin de vous permettre d’avaler des gorgées supplémentaires lorsque vous êtes sur le point de faire le grand saut.

Les niveaux de Dead Cells ne sont jamais les mêmes d’une partie à l’autre, grâce à un recours astucieux à la génération procédurale.

Là, vous pourrez également donner les plans d’armes que vous avez trouvés, que vous pourrez désormais acheter. Grâce à la possibilité de conserver une certaine quantité d’argent (qui serait sinon perdu à votre mort), vous pourrez rapidement trouver ce petit quelque chose qui vous permettra de passer les étapes initiales en deux temps trois mouvements.

De plus, une victoire contre un adversaire spécial déverrouille les pouvoirs permanents des runes. L’une d’elles fait pousser des plantes grimpantes dans des flaques de bouillie verte, une autre vous permet de vous téléporter d’un sarcophage à l’autre, et une troisième permet de sauter entre les murs pour atteindre de nouvelles hauteurs.

Chaque type de joueur y trouvera son compte : prenons pour exemple les portes spéciales qui s’ouvrent uniquement à condition d’atteindre des objectifs précis. Dans certains cas, vous devrez respecter un délai strict, ce qui vous donnera quelque chose à viser quand vous serez assez forts pour passer facilement les premières étapes. Dans d’autres, il vous faudra tuer un nombre d’ennemis donné sans subir de dommages, idéal pour les tempéraments plus prudents.

Quel que soit votre style, chaque partie sera l’occasion de faire des progrès satisfaisants. Et à l’instar du petit tas de cellules mortes qui évolue pour devenir de puissants parasites, votre appréciation pour cet exaltant chef-d'œuvre d’action ira également en grandissant.